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Nutrition et fortification alimentaire : comment le Groupe Nestlé innove en Afrique subsaharienne

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Le groupe Nestlé a ouvert les portes de son Centre de Recherche et Développement de Yopougon le 31 octobre dernier à des journalistes venus du Nigeria, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, pour une journée d’échanges sur la nutrition et la lutte contre la malnutrition en Afrique. Cette rencontre a permis de mettre en lumière les initiatives du groupe pour répondre aux défis de la « faim cachée » en Afrique subsaharienne.

En Afrique subsaharienne, les habitudes alimentaires restent marquées par une forte consommation de féculents, au détriment des fruits et légumes pourtant disponibles en abondance. Ce déséquilibre entraîne un apport limité en micronutriments essentiels tels que le fer, le zinc, le calcium et la vitamine A, éléments indispensables au développement physique et cognitif, particulièrement chez les jeunes enfants. Cette carence nutritionnelle, que l’on nomme « faim cachée », une forme de malnutrition souvent invisible mais aux effets graves sur la santé publique, expose des millions de personnes à des risques de santé graves.

Pour répondre à ce défi, l’entreprise enrichit ses produits en micronutriments en fonction des besoins spécifiques de chaque région. Cette approche de fortification repose sur des études scientifiques solides et une compréhension des besoins locaux. Par exemple, le lait en poudre Nido, enrichi en fer et en calcium, a été conçu pour pallier les déficits nutritionnels critiques chez les enfants, notamment en Afrique subsaharienne.

En fortifiant ses produits, le géant de l’agroalimentaire vise à prévenir des maladies comme l’anémie, causée par une carence en fer, et à favoriser le développement des jeunes enfants.

Les responsables du groupe ont également insisté sur leur respect strict des réglementations locales et internationales.

Chez Nestlé, on ne peut rien faire en marge de la régulation d’un pays. Si les normes d’un pays ne sont pas précises, nous appliquons la norme internationale la plus stricte”, ont-ils affirmé.

Nestlé ouvre aussi ses usines aux autorités pour des contrôles réguliers, assurant ainsi une transparence et une qualité de production qui répondent aux standards les plus élevés.

En plus de la fortification, Nestlé s’appuie sur son centre de recherche basé en Côte d’Ivoire pour travailler en partenariat avec des institutions locales. Cette proximité permet à l’entreprise de mieux cerner les spécificités nutritionnelles locales et de développer des produits adaptés aux besoins réels des consommateurs.

Le centre de recherche en Côte d’Ivoire est un pilier de la stratégie de Nestlé en Afrique, offrant des solutions concrètes pour combattre la malnutrition à l’échelle régionale.

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