« Comment mieux prendre en compte le Genre dans la formations agricole et rurale » c’est le thème de l’atelier organisé par le Réseau International de la Formation Agricole et Rurale (RI FAR) à Abidjan du 17 au 19 septembre 2024 à l’hôtel Azalaï. Présidé par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières représenté par le Directeur Général du Développement Monsieur N’Guessan Rodrigue, l’atelier a réuni durant trois jours des experts spécialisés en Genre de plusieurs pays africains notamment le Cameroun, le Bénin, le Burkina-Faso, le Tchad, le Niger, la RDC…
L’objectif de ces travaux selon les organisateurs est de contribuer à un monde agricole et rural juste dans lequel les femmes et les hommes ont une place égale.
Dans l’allocution d’ouverture de la Secrétaire Exécutive du réseau FAR, Madame Flore Lago, représentant pour la circonstance la Vice-Président du Réseau, elle a rappelé que le choix du thème répond bien à la vision du Genre dans le domaine agricole du FAR. En effet, le réseau est aujourd’hui un acteur international résolument engagé en faveur du Genre, il se positionne comme un acteur incontournable sur le thème du Genre dans la formation agricole et rurale.
Poursuivant, elle a dit que la prise en compte du Genre s’inscrit dans la continuité des actions du réseau pour promouvoir l’égalité des hommes et des femmes dans la formation agricole, afin d’obtenir l’épanouissement et l’autonomisation des femmes et des hommes impliqués dans la formation agricole.
Au nom du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, le Directeur Général du Développement rural, Monsieur N’Guessan Rodrigue s’est réjoui de la tenue de cet atelier dont le thème est d’une pertinence cruciale.
« La formation agricole un instrument clé pour améliorer la productivité, renforcer les capacités des agriculteurs et promouvoir une activité résiliente et durable. » a-t-il indiqué. Pour lui, il est donc essentiel que cette formation soit inclusive et accessible à tous, en particulier les femmes. « Ces formations doivent aussi favoriser l’accès aux nouvelles technologies. Les femmes agricultrices doivent maitriser les outils modernes et les innovations agricoles qui leur permettront leur rendement » a-t-il déclaré.
Notons que plusieurs thèmes ont meublé ces trois de jours de travaux dont entres autres, l’amélioration de l’accès et le maintien des femmes dans la formation agricole et rurale, l’amélioration des droits fonciers des femmes, la lutte contre la violence basée sur le Genre. Une visite de terrain des centres de formation à Bingerville et à Cocody a bouclé les travaux de ce séminaire.
Pour rappel, le RI FAR regroupe plus de 5.000 professionnels dans 19 pays du continent africain impliqués dans la rénovation des dispositifs nationaux de formation agricole et rurale.