Le PSTACI, lancé le 1er août 2021 à la station piscicole de la Loka à Bouaké, vise à stimuler l’investissement dans le secteur aquacole, mais aussi à développer la chaine de valeur aquacole en Côte d’Ivoire.
A en croire le représentant du Ministre Sidi Touré, la production nationale en produits halieutiques est estimée à 105 219 tonnes de poissons dont, 6 300 tonnes produites par l’aquaculture nationale. Cette production, a-t-il souligné couvre à peine 17% des besoins estimés à 641 619 tonnes de poissons. « Chaque année, ce sont environ 400 milliards de FCFA qui sont alloués en termes de devises pour satisfaire cette consommation dont nous sommes fortement dépendant des importations provenant d’Asie », a-t-il indiqué.
Face à cette situation qui ne reflète nullement l’important potentiel dont recèle le pays, la Côte d’Ivoire dans sa stratégie « Côte d’Ivoire 2030 », ambitionne de faire du développement aquacole un instrument privilégié de croissance économique, de lutte contre la pauvreté et de sécurité alimentaire.
Ainsi, le PSTACI, inscrit dans le cadre du Programme “Une Côte d’Ivoire Solidaire”, en lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA), va se focaliser sur quatre piliers pour réaliser l’ensemble des aspirations du secteur aquacole.
Il s’agit notamment de l’élaboration d’un plan de transformation de l’aquaculture visant à la création d’emplois, de la mise en place de projets pilotes d’innovation et de démonstration permettant d’accroître l’investissement privé, du renforcement institutionnel et de la gouvernance, et de l’élaboration d’un plan de communication pour le renforcement des capacités nationales d’offre de produits halieutiques.
C’est dans la mise en œuvre du quatrième pilier, qu’une trentaine de journalistes ont bénéficié de l’atelier de formation et de renforcement des capacités sur l’aquaculture. Ils ont été instruits sur les enjeux de l’aquaculture en Côte d’Ivoire, les perspectives et les activités du PSTACI.
Outre le représentant du ministre, l’atelier a été animé par le coordonnateur général du PSTACI, Modibo Samaké et son adjoint Dagnogo Baba, et un expert Malaisien.