17 juin 2019 (lepaysann.net) L’atelier de lancement du mécanisme des subventions à coûts partagés (SCP) su projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’Anacarde (PPCA) s’est tenu vendredi 14 juin 2019 à Abidjan-Cocody. Adama Coulibaly, Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde par ailleurs coordonnateur du PPCA a présidé cet atelier.
‘’Accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de la noix de cajou, au profit des petits exploitants et de l’industrie de la transformation locale’’, tel est l’objectif du PPCA selon Adama Coulibaly.
Pour lui, le rang privilégié qu’occupe mondialement la Côte d’Ivoire dans la production de cajou devrait pouvoir aider à la transformation de cette noix : « La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de noix brutes de cajou au monde, avec une production de 761.317 tonnes en 2018, soit près de 24% de la production mondiale de cajou.
Cependant, le taux de transformation locale du cajou étant inférieur à 10%, l’essentiel de la production nationale est exporté à l’état brut vers des pays d’Asie, privant ainsi notre pays de sources potentielles de création de richesse et d’emplois, notamment pour les femmes et les jeunes ».
Rappelant les actions du gouvernement ivoirien pour le renforcement de la filière du cajou le premier responsable de la filière Anacarde a invité, les femmes et les jeunes porteurs de projets, les coopératives de producteurs de cajou, les industriels, les opérateurs d’entrepôts à soumettre des projets et à participer activement à leur mise en œuvre. Exhortant le secteur bancaire et financier à s’impliquer davantage dans la réalisation des sous-projets, il a sollicité tous les acteurs de la chaîne à œuvrer pour le succès des projets éligibles au mécanisme des subventions à coûts partagés du PPCA.
Arthur Coulibaly, spécialiste en facilitation du financement du PPCA et Pascal Kouassi Koffi, directeur Régional du ministère de l’Agriculture et du développement rural de la région du Gbêkê ont présenté respectivement le mécanisme des subventions à coûts partagés et le plan d’actions des comités locaux d’approbation des sous-projets éligibles des guichets B et C.