26 janvier 2019 (lepaysann.net) Le projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) est un acte historique parce qu’il marque de façon concrète la volonté du Gouvernement pour une gestion conjointe entre l’Etat et la profession dans laquelle les familles professionnelles de l’anacarde prennent une part active aux décisions qui les concernent, a déclaré jeudi, le président du conseil d’administration du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Bamba.
Lors de la cérémonie de lancement officiel du projet, à l’auditorium de la primature sis au Plateau (Abidjan), M. Bamba a, au nom des 300 000 ménages de petits producteurs, des membres du groupement des industries de cajou et des associations d’exportateurs de noix brutes de cajou, exprimé la gratitude du Conseil du coton et de l’anacarde à la Banque mondiale pour le prêt de 107 milliards de Francs CFA accordé à son institution pour le financement de la promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde et au Gouvernement ivoirien pour la garantie de ce prêt qui traduit une marque de confiance.
S’adressant au directeur des opérations de la Banque Mondiale, le PCA du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Bamba a pris l’engagement de réussir la mise en œuvre de PPCA. « Nous mesurons pleinement l’étendue de notre responsabilité pour une mise en œuvre efficace aussi bien sur les plans technique que financier du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde, à l’effet de parvenir à l’atteinte de tous les objectifs qui nous sont fixés par le Gouvernement », a-t-il indiqué.
Le projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde va permettre d’accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée du cajou, au profit des petits exploitants agricoles et développer aussi l’industrie de la transformation du cajou en Côte d’Ivoire , selon le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly.
Le PPCA vise principalement trois axes d’intervention, à savoir la transformation, l’amélioration de la productivité et de la qualité et l’amélioration de la structuration de la filière.
L’accord de financement dudit projet a été conclu entre la partie ivoirienne et le Groupe de la Banque Mondiale, le 21 avril 2018 et l’entrée en vigueur a été modifié le 20 août 2018, a-t-on appris.