Acteur incontournable du développement agricole de la Côte d’Ivoire, l’Agence Nationale d’Appui au Développement (ANADER) comme à l’accoutumée depuis plusieurs années participe à cette 61ème édition du Salon international de l’Agriculture de Paris (SIA).
Conduite par son Président de Conseil d’Administration Monsieur Coulibaly Adama et son Directeur Général Dr Sidiki Cissé, l’ANADER, engagée dans le développement rural, a axé cette année, sa participation sur les services d’accompagnement à l’entrepreneuriat agricole, un levier essentiel pour la transformation et la modernisation de l’agriculture.
En effet, lors d’un panel organisé le mercredi 26 février 2025, Dr Miaman Koné, Directeur des Etudes, de la Prospective et des Projets a exposé les opportunités qu’offre la Côte d’Ivoire pour stimuler la production vivrière, un secteur prioritaire dans la politique économique du pays.
Pendant près de 2heures, l’expert de l’ANADER a présenté aux invités composés prioritairement des professionnels du secteur agricole, les terres agricoles disponibles pour l’exploitation. Selon Dr Miaman Koné, le pays dispose de 12 000 hectares de terres arables encore sous-exploitées, un atout majeur pour les investisseurs cherchant à s’implanter dans des zones à fort potentiel agricole. « Le potentiel existe, nous attendons que les investisseurs viennent explorer ces opportunités » a-t-il indiqué marquant ainsi l’importance de ce secteur pour la stabilité économique et la croissance du pays.
Malgré sa position de leader dans la production de cacao et d’anacarde, pour l’expert de l’ANADER, la priorité demeure la sécurité alimentaire. Ce secteur est d’autant plus stratégique qu’il permettrait de desservir non seulement la Côte d’Ivoire mais aussi ses voisins, créant ainsi un marché commun de 250 millions d’habitants. Cette approche régionale permettrait de développer des chaines d’approvisionnement solides et renforcer la coopération sous-régionale.
Dans la même veine, Dr Sidiki Cissé a invité les investisseurs à découvrir les potentiels offerts par certains secteurs agricoles, avec des possibilités de bénéfices pouvant atteindre 100 à 150%. Le Directeur Général de l’ANADER a expliqué que son institution met à la disposition des investisseurs un accompagnement structuré pour les soutenir dans leurs démarches d’implantation, de la mise en place des infrastructures à la formation des acteurs locaux.
« Les investisseurs peuvent choisir parmi de nombreuses opportunités que présentent les différentes filières, avec des garanties d’accompagnement tout au long de leur projet » a affirmé le premier responsable de l’ANADER, mettant en évidence la volonté de l’Agence de créer un environnement favorable à l’investissement durable en Côte d’Ivoire.
DIBI STEPHANE (Envoyé spécial à Paris)
