Cet ouvrage est une initiative du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH). Selon le directeur de cabinet, Dr Méité Zoumanan, il s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la production avicole nationale (PAPAN) qui vise entre autres à construire une série de sept abattoirs modernes pour les produits avicoles sur l’entendu du territoire national, dans un partenariat public-privé.
Le projet bénéficie principalement d’un financement d’une valeur de 18 milliards de francs CFA de l’agence italienne de crédit d’exportation à travers la banque “Intensif sans Paolo” et exécuté par la société italienne “SB inpienti”. La construction se fera au bénéfice de la Société d’abattage avicole de Songon (SAVS).
L’abattoir aura une capacité de traitement de 2000 poulets par heure. Ce traitement concerne la plumaison, l’éviceration, la découpe, la conservation, la réfrigération, et la surgélation.
Au total, c’est plus de 10 millions de poulets abattus et traités selon les standards internationaux qui alimenteront le marché local, a affirmé le responsable du projet PAPAN, Dr Essoh Aimé Franck. Il a précisé, par ailleurs, que 115 emplois directs permanents et une centaine d’emplois non permanents seront créés grâce à la construction dudit abattoir.
A cet effet, il a invité les petits éleveurs et les jeunes présents lors de la cérémonie à s’intéresser au projet qui vient consolider le tissu industriel de la région et tirer vers le haut les autres maillons.
Pour le ministre-gouverneur du district des lagunes, Vincent Lohoues, qui se réjouit de l’implantation d’un tel projet dans la région des Grands ponts, “et abattoir constitue le moyen primordial et indispensable à l’accélération de la modernisation et au développement durable de l’aviculture dans la région”.
Plusieurs autorités notamment, le représentant de l’ambassadeur d’Italie, Samuel Porsia, le président du conseil régional des Grands ponts, le professeur Sess Daniel, le maire Yede Niangne Jean Claude, le corps préfectoral et les chefs traditionnels se sont félicités de l’avènement de ce projet d’abattoir industriel qui viendra, apporter une autre source de revenus aux populations largement tributaires de l’hévéa.
La cérémonie s’est achevée par la pose de la première pierre de l’usine d’abattage de volailles qui verra le jour dans deux ans.
